Lamborghini a profité du Salon de Detroit pour l’annoncer : 2530 supercars ont été vendues en 2014, soit une augmentation de 19% par rapport à l’année précédente. A quoi tient le succès de Lamborghini ? Comment la marque se démarque-t-elle de la concurrence et quels sont ses meilleurs modèles ?
Des tracteurs aux supercars, l’histoire de Lamborghini
Lamborghini, une jeune quinquagénaire
La première chose qu’il faut savoir sur Lamborghini est qu’il s’agit d’une marque relativement récente, par rapport à d’autres constructeurs de sa trempe. La première date véritablement importante pour Lamborghini est 1963, date de fondation de la firme Automobili Lamborghini. A titre de comparaison, les marques Porsche et Ferrari ont été créées respectivement en 1931 et en 1947. Ferruccio Lamborghini, fondateur de la marque du même nom, était à l’origine spécialisé dans les tracteurs.
Mais comment passe-t-on des tracteurs aux autos de prestige ?
Par passion, vraisemblablement. Fort de son succès dans le domaine des machines agricoles avec sa société Trattori Lamborghini créée à la fin des années 1940, Ferruccio Lamborghini décide de se lancer dans l’automobile. L’histoire dit qu’il souhaitait concurrencer Ferrari, dont il trouvait les véhicules peu fiables. Déçu des performances de sa Ferrari 250 GT, Ferruccio Lamborghini la bricole de son côté et la modifie pour la rendre plus rapide. Le début d’une grande rivalité entre Lamborghini et Ferrari.

Comme toute entreprise, Lamborghini connait des hauts et des bas
Après les débuts balbutiants de la 350GTV, de la 350GT, puis des 400GT, Lamborghini s’offre son premier véritable succès commercial avec la Miura dès 1966. Il faut dire qu’elle avait de quoi plaire : des lignes peu conventionnelles, un statut de supercar, et une puissance supérieure à celle d’une Formule 1 de l’époque. Le succès commercial suivant est l’Espada, une sportive 4 places.
Mais à partir des années 1970, l’entreprise Lamborghini doit changer plusieurs fois de mains pour se sauver des effets de la crise pétrolière. Même le succès de la Countach ne suffit pas. Lamborghini ne redevient véritablement rentable qu’en 1997. C’est finalement Audi qui redonne des couleurs à Lamborghini à partir de 1998, grâce à la Murciélago puis à la Gallardo.

Le logo de Lamborghini : pourquoi un taureau ?

La réponse se trouve dans un élevage de taureaux à Séville. Ferruccio Lamborghini a décidé d’adopter le taureau de combat comme logo, après avoir visité l’élevage de toros bravos Don Eduardo Miura. Les noms des modèles de Lamborghini suivent eux aussi cette logique et font régulièrement référence à la tauromachie. Le taureau est également le signe astrologique de Ferruccio Lamborghini.
Lamborghini fait un peu de sport (mais juste un peu)
Là encore, Lamborghini se démarque de la concurrence. Si Enzo Ferrari a décidé de se lancer très tôt dans la compétition, Ferruccio Lamborghini a opté pour la stratégie inverse, et plutôt inhabituelle. Alors que les circuits sont le meilleur terrain d’expression (et de promotion) pour les véhicules sportifs, Lamborghini n’entre dans la danse que dans les années 1980 avec la QVX. Et encore, celle-ci ne dispute qu’une seule course hors championnat.
Lamborghini fournit des moteurs en Formule 1 à la fin des années 1980 et au début des années 1990, et participe à quelques épreuves de Grand Tourisme, en endurance notamment (American Le Mans Series) avec une Murciélago.
Lamborghini et ses meilleurs modèles
Difficile de choisir ! Voici notre sélection (non exhaustive) des Lamborghini les plus réussies, esthétiquement et mécaniquement.
Miura
Countach
Diablo
Aventador
Vous cherchez un modèle de Lamborghini en particulier ? N’hésitez pas à nous contacter !
Le futur avec la Lamborghini Asterion
Comme bon nombre de constructeurs, Lamborghini ne déroge pas à la règle de l’hybride. La marque fait partie de celles qui ont bien compris que l’écologie pouvait être à la portée des véhicules sportifs, et que les motorisations hybrides pouvaient être sources de hautes performances.
La Lamborghini Asterion LPI 910-4, présentée au Mondial de l’Automobile 2014 à Paris, se positionne comme une sérieuse concurrente pour les autres supercars hybrides LaFerrari et Porsche 9148 Spyder. L’Asterion dispose d’un moteur V10 et de trois moteurs électriques développant 610 + 300 chevaux pour une vitesse maximale de 320 km/h.
Photos : Creative Commons 3.0 et Calandre Automobile